Film: The Meg

Charles-Antoine () a dit:
Dans le registre "I took one for the team": le film à éviter! C'est long, chiant, laid, pas drôle, et incroyablement mal foutu et ringard. C'est un scénario des années 90, transposé en Chine pour faire actuel. Sans parler du fait que la 3D imposée est, pour le coup, inexistante.



Laurent () a dit:
Rien ne nous est en effet épargné… j'ai rarement un film aussi inauthentique (même Jason Statham – et sa gueule si singulière – ne parvient à offrir autre chose que le stéréotype dénué de vie dans lequel on le place). Alors, certes, l'authentique est toujours une construction; et l'on pourrait tirer de ce choix une "jouissive esthétique cartoon consciente d'elle même" comme on disait encore il y a une vingtaine d'années – pourquoi pas, sauf qu'ici rien ne tente de se hisser au-dessus d'une juxtaposition de lieux communs qui prennent les familles pour des cons.

Je vais devoir remonter un peu Predator qui est tout de même moins "formulaic" que ce truc plein de bons sentiments sous emballage.

J'aurais dû pourtant me méfier :

Je découvre au générique que le film est réalisé par Jon Turteltaub… encore une confirmation de la pertinence de l'approche auteuriste du cinéma!

Dommage, l'idée du requin géant – même si Spielberg a tout dit il y a plus de 40 ans… – n'est pas nulle (la scénographie de départ de la scène d'attaque des bateaux, avec les différents câblages tendus, n'est pas mal du tout… mais ruinée par l'absence de tout sens du timing).


Frederico () a dit:
La suite sortant, je rattrape ce film en 2023. Je vous trouve très dur et c'est amusant de mettre comme point négatif "un scénario des années 90" pour un film américain. Cela dit, c'est vrai que ce film plein de poncifs n'as ni le charme du pastiche ou de la parodie ni celui de la nostalgie. Vrai également que les moments réussis sont rares, mais il y en a quand même quelques-uns comme Statham seul dans l'eau qui perd le requin de vue. Je ne peut quand même pas pousser jusqu'à deux étoiles.