1,5: un film paresseux mais regardable, juste un peu creepy de constater à quel point l'acteur principal est le grand gagnant du Young Spielberg look alike contest. |
Accumule les références sans sembler les comprendre et, du coup, sans pouvoir en faire un emploi productif et/ou synergique. Plus grave, la cohérence et les règles de l'univers sont défaillantes. Fâcheux également, l’absence quasi totale de deux acteurs qui devraient quand même être assez critiques dans cette histoire: l'état et la société qui gère le jeu! Comme en plus le tout et au service d'un discours passablement neuneu... Petite anecdote symptomatique: il y a une séquence où un des alliés du héros se transforme en robot Gundam, mais il ne peut le faire que durant 30 secondes. Ça devrait être un enjeu dramatique, un élément du récit qui se justifie par l'idée d'artefacts consommable dans le jeu, éventuellement une référence croisée à Evangelion (où des robots géants ne peuvent se battre qu'un temps limité si il ne sont plus branché à leur base), mais, moi, tout ce à quoi j'ai pensé c'est qu'ils avaient négocié les droits de Gundam pour 30 secondes seulement... Je sauve une étoile pour le passage du film qui se déroule dans un autre film (on ne va pas spoiler...). Même en n'exploitant pas l'idée très bien, il y a quand même indéniablement une certaine magie qui opère. On notera au passage que, dans le roman, cette séquence, apparemment, se déroule dans un célèbre scénario du jeu de rôle Donjons et Dragons, mais la rumeur voudrait que Spielberg et compagnie n'ont pas réussi à en obtenir les droits pour le film! EDIT: Correction, le scénario D&D est utilisé dans le livre en combinaison avec un jeu Atari pour la première épreuve. La deuxième épreuve est, comme dans le film, liée au cinéma, mais on doit y reciter par coeur les répliques de Wargame. |