) a dit:| Pas horrible, mais rien de spécial. Un scénario by-the-numbers qui fait avancer les choses, des dialogues pas terribles, des scènes d'action et de résolution d'énigmes qui n'inspirent ni excitation ni émerveillement et une réalisation des plus anonyme. En plus c'est en 3D sans qu'on comprenne pourquoi... Malgré tout ça, le film aurait quand même pu être un truc un peu fétichiste sur le corps d'athlète que s'est sculpté Vikander pour jouer Lara Croft, mais non, même pas. C'est juste un raisonnable film d'action-aventure que tous les spectateurs auront oublié dans deux jours... Une petite note sur l'adaptation quand même, malgré le fait que, étonnamment, je n'ai joué à aucun des nombreux jeux de la série! Ce Tomb Raider est basé sur les deux jeux les plus récents de la série principale: Tomb Raider (2013) et Rise of the Tomb Raider (2015). Le jeu de 2013 est le deuxième reboot de la série (la création c'est 1996 et le premier reboot c'est en 2006 avec Tomb Raider Legend qui marque aussi le passage de témoin entre Core Design, les créateurs originaux basés en Angleterre, et Crystal Dynamics basé aux Etats-Unis). Le scénario du film picore des éléments dans les deux jeux: Himiko et le Yamatai dans le premier, marcher sur les traces de la quête obsessive du père et Trinity dans le deuxième. Ça s'arrête pratiquement là. Tout ce qui a trait à la mort du père non acceptée et ce que cela implique dans le reste du script est propre au film (qui est quand même Daddy Issues: The Movie). De la même façon, tout ce qui se passe sur l'île du Yamatai n'a aucun rapport avec le jeu (où il est question d'un culte local qui vénère des réincarnations d'Himiko). SPOILER Une des plus grande différence est au niveau thématique. Dans le premier jeu, il est question de la confrontation entre une Lara cartésienne et les phénomènes de métempsycose qui ont lieu sur l'île. L'intrusion du fantastique est ce qui lance les suites de ce reboot (sur le mode du "Allons voir de par le monde si d'autres légendes ont leur fond de vérité!"). Le film ne change pas Lara, mais l'univers: le père croit au surnaturel (moteur de sa quête d'aventures), mais il est le seul et les mystères s'avèrent, sans ambiguïté, avoir des explications rationnelles. C'est presque Scoobi-doo! Ce choix n'est pas inintéressant, mais il diminue fortement les possibilités de la série. |