) a dit:| Pluie de prix aux Roberts (équivalent danois des césars) pour ce portrait d'un loser qui bosse dans une mine de calcaire en Islande, vend de l’alcool frelaté fait maison sous le manteau et est très jaloux de son frère (tombeur de la voisine dont le loser est amoureux)... Il y a quelques éléments de comédie pince sans rire, une certaine recherche formelle (séquences oniriques, séquences dans l'obscurité de la mine, montage précédent le final, etc), quelque chose qui évoque la danse contemporaine par moment (bagarre entre les deux frères nus), mais tout cela est au service d'une histoire ma foi fort inintéressante. En gros ça fait "film de festival", un machin dans un cadre exotique avec une forme qui sort du mainstream, mais bancal et qui permet donc de rattraper son sommeil en retard... J'ai l'impression qu'aux Roberts ils étaient dans la panade parce qu'un seul film danois était sorti cette année... Soyons sérieux: ils donnent Best Supporting Actress pour un rôle de 2 scènes où l'actrice n'a pour ainsi dire rien à faire. PS: Les séquences de mine où seules les taches lumineuses des lampes frontales parcourent l'écran transformaient le City Club Pully avec ses grosses enceintes suspendues au cintres en véritable train fantôme; des ombres énormes courant sur les murs. Pas aussi fou que la séquence stroboscopique de The Duke of Burgundy, mais quand même une expérience de projection étonnante. |