Déroule son programme sans la moindre surprise et sans la moindre tension dramatique. Le film ne profite pas non plus de sa nature fictionnelle pour représenter le tennis de façon différente (a part quelques plans en plongée totale et un peu de montage haché sur plans serrés) où pour épouser le point de vue des joueurs (les commentateurs TV sont même conservés). Deux étoiles quand même pour la qualité de la production et le mimétisme de Sverrir Gudnason. Quelques notes: - La position de la chaise de McEnroe semble historique. - A moins que la chaine youTube de Wimbledon magouille l'histoire, McEnroe ne se fait pas huer par le public Londonien en arrivant sur le court. - On a été surpris par le casting de Connors, mais l'américain avait en effet cette dégaine et cette barbe en 1980. - McEnroe avait déjà gagné le Masters en 78 et l'US Open en 79. C'était le huitième match entre lui et Borg, mais le premier en grand chelem. Borg menait 4-3. - Il semble en effet que le perdant soit appelé après la remise du trophée au gagnant et qu'il ne gagne rien! |
si seulement le film avait osé être ambitieux et ne se centrer que sur la finale dans le respect de la règle des trois unités.... toute une vie aurait ainsi pu être évoquée magnifiquement dans une frappe de balle: cet instant magique où le temps s'arrête et chaque joueur vient au monde ou meurt de façon cyclique ! on notera au passage que McLeBoeuf a beaucoup moins de cheveux que McLeMarin ce qui est une faute de goût certaine... |