) a dit:| Hong Sang-Soo.... donc un réalisateur porté sur la boisson au milieu d'un triangle amoureux et, comme dans pas mal de ses films récents, des conversations qui oscillent entre le maladroit et le bizarre car tenue dans une langue étrangère à tous les participants (ici, des coréens et une française à Cannes qui discutent en anglais). Pour un film de Hong Sang-Soo il faut aussi un device narratif. Ici, c'est le personnage d'Isabelle Huppert qui prend des polaroids des gens qu'elle rencontre et comme elle montre toutes ses photos à ces gens, ils y reconnaissent des lieux et surtout des personnes et parlent d'elles. Ses évocations invitent également à une structure non linéaire, un de ces puzzles qu'il nous faut reconstituer alors même que certaines pièces ne seront que mentionnées verbalement. L'exercice n'est pas exceptionnel mais je pousse à 3 pour la fin qui tombe extrêmement abruptement. On se dit en premier lieu qu'il manque un bout du film (un sentiment aidé par la durée de 69 minutes!), mais, la surprise passée, on réalise que la période spécifique que le récit voulait couvrir a été couverte. PS: Tourné durant le festival de Cannes |