Film: Les fantômes d'Ismaël

Charles-Antoine () a dit:
Peut-être quatre, il faut encore que j'y réfléchisse.


Frederico () a dit:
Un film étonnant à bien des égards. De façon un peu pernicieuse, le film travail contre lui-même, car on a vraiment envie de voir l'intégralité du film dans le film qui semble, lui, être un quatre étoiles assuré! Peut-être se consolera-t-on avec Le redoutable d'Hazanavicius?


Charles-Antoine () a dit:
Cher Fred, tu as raison, ce manque se ressent clairement, même si je trouve que le film fonctionne aussi très bien avec cette part d'ombre. A part ça, sache qu'une version longue du film est actuellement projetée à Paris et que c'est précisément cette partie du récit qui y est plus développée. Peut-être que Lolo l'a vue...


Vincent () a dit:
Non mais bon hein s'il vous plaît quand même. Il ne suffit pas de faire boire à un de ses personnages des hectolitres d'alcool tout au long du récit pour faire un bon récit. Regardez Duras: la plupart du temps, ses personnages sirotent whisky sur whisky, et, résultat, c'est de la daube. Ben là, pareil. On attend que le film décolle, il le fait de temps à autre (le film dans le film, oui, entre autres, allez, pourquoi pas, soyons le bon prince auquel on a ôté le masque – mais qu'est-ce qu'elle est con, cette réplique, répétée deux fois qui plus est – d'ailleurs c'est ce qui tourne autour de ce film qui est le plus abouti, comme les séquences avec le producteur, oui, d'accord, ok, mais c'est à peu près tout), pour retomber à la vitesse d'un stuka en piqué dans une platitude qui n'a même pas la flamboyance du grotesque.


Robert () a dit:
Après l'évocation des Deux anglaises et le continent dans son précédent film, Desplechin rend ici un bel hommage à Vertigo, complétant l'axe Truffaut-Hitchcock.

Etonnant comme Desplechin ressasse un même univers circonscrit film après film, mais garde en même temps une liberté de ton et de récit qui fait que le film semble avoir parfois été écrit au jour le jour.

La réunion du duo comique de Rois et reines Amalric-Girardot est un grand moment de bonheur !

Vivement la version longue !