Peut-être un peu dur, mais malgré des moments enthousiasmants, malgré une belle performance d'actrice, je trouve que ça ne vaut pas sa réputation ni ses quatorze nominations aux oscars. Je me réjouis d'avoir vos avis. |
Ce type a 31 ans, 31 ans, 31 ans et il arrive à faire ça!!!!! On en parle volontiers à notre soirée Grottino: je ne suis pas particulièrement acquis au discours du film mais j'ai été sous le charme de bout en bout: quelle intelligence dans l'écriture, c'est la classe (il faut que je voie Whiplash). |
Un coup de mou dans le dernier tiers me fait m'arrêter à trois étoiles. Mais le choix de la comédie musicale pour évoquer la discrépance entre rêve et réalité – même s'il a déjà été fait maintes fois dans le même but – tombe très juste, et c'est mené avec beaucoup de rythme... sauf au moment où le réel commence à s'imposer, et où tout se fige dans des dialogues plus conventionnels dans leur forme... L'usage fréquent du plan séquence (vrai ou faux) contribue aussi à cette atmosphère irréelle, car parfois le monde créé paraît louvoyer à force de panoramiques dans un sens ou dans l'autre – parfois néanmoins provoquant le tournis, y avait peut-être de l'abus par-ci par-là. |
Tout est pas mal voire mieux que pas mal, mais bon... Hurwitz n'est pas Gershwin ni Bernstein et en gros il n'y a qu'une bonne chanson - City of Stars - et une chanson bien écrite qui donne lieu au moment émouvant du film - The Fools Who Dream. Rien d'estomaquant dans les chorégraphies, l'aspect comédie romantique du récit est pratiquement inexistant... Par contre, Chazel alterne entre plan-séquences virevoltants et montage rythmé avec aisance, le fait que Gosling et Stone ne soient pas des chanteurs extraordinaire donne une touche humaine aux performances (c'est un autre film si c'est Hugh Jackman et Emily Blunt, ou Neil Patrick Harris et Anna Kendrick), mais bon... Si le but est de faire un film retro, ça me semble quand même très en dessous de ses modèles. Si le but et de faire un film moderne, ce n'est pas assez iconoclaste (seule la fin s'écarte des canons?). EDIT: Ryan Gosling pas Ryan Reynolds.... doh! |
sur la même ligne que Fred Chazel cite Legrand comme modèle et on aurait aimé que le film aille plus vers le film (en)chanté à la française, que vers la comédie musicale Après la tension dramatique et musicale de Whiplash, ce film apparaît un peu gentillet, mais il y a quand même ce City of Stars et la magnifique scène finale |