) a dit:| Vu au Tous Ecrans. Il y a un corpus assez large de textes (pour utiliser un terme englobant) dont le sujet est l'incapacité d'un auteur à produire un texte. C'est souvent assez complaisant, lâche et/ou facile, mais des fois ça fonctionne. C'est le cas pour moi dans ce film égyptien, deux heures de ruminations auto-fictionalisante sur un réalisateur qui tente de faire le deuil de son père, de trouver un nouvel appartement et de faire un documentaire dont l'essence serait un portrait du Caire. Déambulations, changements politiques, rencontres, débats et correspondances avec des amis réalisateurs étranger, interviews de sa mère et d'anciens collaborateurs de son père... Le monteur pète un câble et a le sentiment (comme certains spectateurs!) de perdre son temps, mais si le globiboulga failli à toutes ses missions il ne manque pas de saveur. Une saudade égyptienne. |