Film: Jack Reacher: Never Go Back

Charles-Antoine () a dit:
C'est un peu facile, mais le titre aurait dû me mettre la puce à l'oreille: never go back!

Un téléfilm plutôt haletant en première partie et un téléfilm plat et laid en seconde partie. Papy Zwicky n'est décidément pas MacQuarrie!

En plus, le film essaie de thématiser les rapports entre le héros et son adjuvante sur un mode féministe parfaitement risible. D'ailleurs, le nom du personnage est ici programmatique d'un partie des enjeux: il s'agit avant tout de "reach her".

Sans parler de la grosse blague involontaire du film, lorsque l'on entend la description du fugitif Cruise à la radio, il est "white mâae, 40s..." Ah, ah, ah, ah!


Frederico () a dit:
Un peu dur!

J'aime beaucoup le début et je trouve que sans être brillante, la réalisation régulièrement offre des cadrages qui utilise bien la profondeur (genre les deux polcier et le téléphone ou les plans avec le groupe qui court sur le tarmac et celui qui court dans l'aéroport).

L'intrigue policière n'est pas bien excitante, les petites scènes gender sont assez nazes (et sont probablement des ajouts au moment de l'adaptation), les scènes d'action sont meh (même si j'aime bien le combat final tout en poids et lenteur en opposition aux canons contemporains). Je goûte assez par contre l'idée du loup solitaire qui se retrouve dans une sorte de proto-famille le temps d'une aventure.

Ma frustration avec les deux films, c'est qu'il y a un truc assez classe avec le personnage qui est du domaine de la fable. L'aspect "blue collar vagrant hero". Malheureusement, ce n'est pas expliqué et c'est sous exploité. On a l'impression qu'en étant un poil plus arty et en travaillant cette piste un poil plus, ces films pourraient prendre un souffle et une dimension toute autre.


Vincent () a dit:
Soyons durs. Par déception, car, en effet, on sent qu'il y a énormément de potentialités dans ce qui est proposé, tant visuelles – la profondeur de champ, mais également des jeux avec un hors champ qui entre brusquement dans le cadre, provoquant un effet entre la surprise et le mal foutu, ou encore le procédé du jeu de cache-cache qui travaille les espaces (dedans/dehors, dessus/dessous) à plusieurs reprises – que narratives – l'hybridation entre film d'action violent et comédie dramatique autour de la famille qui crée des contrastes inattendus.

Mais ce scénario!... Tellement incohérent qu'il en devient presque surréaliste. Presque, seulement, et c'est là tout le problème.