Très bien foutu et plutôt drôle si le propos développé n'était pas aussi révoltant (SPOILER: ici, sous couvert d'une aventure aux ambitions pseudo-féministes, ce sont les minorités politiques qui en réalité conspirent à faire croire que les dominants sont naturellement/génétiquement agressifs... alors qu'en fait, ben, c'est pas vrai du tout). |
Marrant, je n'ai pas vu les choses sous cet angle, mais plutôt un discours sur le fait d'accepter de se mêler les uns aux autres, plutôt que de légitimer les cases dans lesquelles les uns et les autres devraient demeurer. Ce n'est pas qu'une question de féminisme, puisque le deuxième personnage principal – le renard malin – est lui aussi ostracisé comme "ontologiquement" malfaisant et indigne de confiance... De nombreuses répliques traitent de la notion de stéréotypes, d'une part, et démontent également que ce n'est pas parce qu'on vit dans une société où le langage paraît maîtrisé (ne pas dire telle ou telle chose face à telle ou telle personne) que les problèmes sont en réalité réglés... Sinon, je me suis souvent bidonné. Mention ultime aux SPOILER paresseux qui font avancer les rouages de la machine administrative... |
d'accord avec Vince quelle inventivité ! j'aime beaucoup les différentes échelles en rapports avec les différents types d'animaux, mais on aurait aimé que le film creuse plus la question de la géographie urbaine des 12 quartiers de la métropole amère ironie de ce plaidoyer pour la multiculturalité de Zootropolis - aka Los Angeles - quand on pense au bipolaire qu'une autre partie de l'Amérique a décidé de mettre à la maison blanche... Big up à Mr Big ! |