) a dit:| C'est assez réussi et avec quelques libertés formelles qui fonctionnent plutôt bien. Avec la toujours étonnante Zooey Deschanel, j'aurais même été tenté de pousser à trois, mais un usage hasardeux de la voix off (over?) et des séquences assez poussives sur l'art contemporain et le cinéma d'auteur me font retenir la note à 2. Interprétation assez classe d'un certain Matthew Gray Gubler dans un second rôle (le pote infirmier). Je ne suis pas le seul à penser qu'il a une voix et un line delivery assez incroyable car il fait aussi du doublage pour les films Chipmunks. Je réalise que son problème doit être qu'il fait un peu penser à Ashton Kutcher. |
) a dit:| 2.5 pour la bonne surprise, même si cela ne déplace pas les montagnes... Une sorte de "Matrix" de la comédie romantique non revendiquée, si on peut dire: tentative de déconstruire la fiction romantique, mais aussi de saisir le moment et les signes du déphasage entre les deux partenaires d'un couple qui se fonde sur des attentes différentes. L'éclatement narratif est à ce titre plutôt bien utilisé, même s'il montre finalement que le problème central apparaît moins par la voie du remaniement séquentiel (compte tenu de sa focalisation sur le personnage masculin), que via la découverte des ellipses refoulées... Dommage que le film, comme son modèle SF, en profite pour formuler un nouveau pacte romantique au final. J'aurais sans doute préféré une conclusion plus cruelle à l'égard du personnage masculin (et plus sympathique à l'égard de Zooey, évidemment), plutôt que l'affirmation de sa subjectivité retrouvée. |