) a dit:| Il faut le dire, ce film est presque bien. Mais il bégaye des poncifs du cinéma d'action '90s et se permet donc des invraisemblances qui dépassent d'un peu trop le seuil de tolérance contemporain. Si le twist qui arrive au 90% du film était mieux amené et mieux exploité, ça aurait pu être assez classe. Mais non... c'est aussi super réac-o-raciste. Mais bon.... produit par les dollars du catch pour le public du catch... pas de grosse surprise. |
) a dit:| Assez distrayant pour un produit aussi bourrin, même si en effet "pas génial". On imagine assez bien le pitch de base que le producteur a du recevoir: "c'est les douze travaux d'hercule meets Speed meets Die Hard with a Vengance" Parmi les problèmes notoires du film, on compte notamment le culturiste, champion de la WWE, à l'expressivité d'une boîte de conserve qui endosse le rôle principal (incompréhensible), la platitude de la trame et les nombreux effets très télévisuels censés donner un rythme plus soutenu et dynamique au film (accélérés, montage avec des ellipses très courtes, plan désaturés sortis de nul part, etc.). Le film parvient toutefois à faire usage assez réussi de son ancrage géographique, New Orleans se déployant via la représentation de différents espaces publiques et privés assez bien foutue, que ce soit au niveau des prises de vue au sol ou en plongée aérienne (hôpital, bus, tram, station de pompiers, banlieue, hôtel, pont, bateau...). On a par ailleurs plaisir à retrouver Aidan Gillen, l'acteur qui interprète le maire de Baltimore dans plusieurs saisons de The Wire, dans le rôle du bad guy. Décidément curieuse carrière que celle de Renny Harlin, qui, très tôt, aura donné à voir ses meilleurs films, sans doute sous l'influence décisive de sa femme d'alors: Die Hard 2, Cliffhanger, Cutthroat Island, The Longkiss Goodnight, Deep Blue Sea; avant la lente descente des Driven, Mindhunters,etc. |
) a dit:| Des limites de l'auteurisme, énième démonstration… pas génial, ce dernier Renny Harlin… |