Bonne surprise: ce qui se profilait comme un plaidoyer en faveur de la pratique de la levrette se révèle un film fantastique étonnamment ambitieux et maîtrisé, en particulier dans la variation qu'il propose du thème très hitchcockien de la suridentification féminine. Qui plus est, lorgnant plus du côté de chez Lynch que des Straub, le glissement actoriel - pourtant la phase casse-gueule du film - est assez réussi.
Dommage seulement, comme le souligne Lolo, que la qualité des dialogues (qui plombe presque l'intégralité du cinéma français actuel) et des prestations (Marceau pour moi) viennent ruiner une partie du plaisir pris et des ambitions affichées. |