) a dit:| 3,5: j'avoue que le cinéma de O. Russel me gagne depuis son American Hustle (et dans une moindre mesure The Fighter), même si je n'ai pas compris l'engouement grottinien pour Silver Lining Playbook (qu'il faudrait que je revoie peut-être). La tiédeur de la réception critique de ce Joy est pour moi incompréhensible tant le film s'avère enthousiasmant sur presque tous les plans. Mais à vous de voir car il est vrai que je n'en attendais rien. |
) a dit:| J'ai plutôt eu le sentiment inverse à CAC que Russel court depuis deux films après le succès de Fighter et Silver. |
) a dit:| Entre le Chandor et ce Joy, on a eu cette année deux grands films de PME qui parviennent à être palpitant dans des registres totalement différents. Dans Joy, quelle énergie dans le montage et la mise en scène! Quelle force dans les thèmes et dans la présence de Lawrence! Remarquable. |
) a dit:| très beau film en effet, mais je trouve l'encadrement du récit par la grand-mère un peu facile et peu productif. Un récit polyphonique pour évoquer la trajectoire de ce magnifique personnage aurait été plus audacieux. Je rejoins aussi dans un certain sens Jean-Luc car les films Russel utilisent toujours un peu la même recette autour de familles disfonctionnelles et des petites gens du rêve américain. Mais s'y ajoute ici une réflexion sur la société du spectacle et une incroyable Lawrence, plus grand actrice de sa génération, qui en font sans doute l'expression la plus aboutie. pour ceux qui n'ont jamais vu ce "grand" moment avec le réalisateur: https://www.youtube.com/watch?v=7SG43wa7Alo |