Tout le monde m'a dit: ah ce formidable film de vampires suédois, tellement classe, original, etc.
J'y suis allé: bof. Certes, les surgissements du merveilleux au milieu de cette évocation façon Van Sant d'une enfance quelconque dans les seventies-eighties (le Rubik's Cube, tout est dit!) produisent une certaine tension, mais le récit m'est apparu élémentaire et convenu. Dès qu'on a capté le truc, dans la séquence d'ouverture du film, plus grand chose ne vient à mon sens soutenir l'attention et la reconstitution finit par donner le sentiment d'une branchitude dénuée de véritables enjeux.
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