) a dit:| Pour info, le nouveau Malick est au Bellevaux. |
) a dit:| J'avais vu cela. Cela laisse songeur sur l'ampleur de la dégringolade de la côte de ce cinéaste. Je vais quand même essayer d'aller le voir. |
) a dit:| Ce qui est assez foireux c'est que le pass pathé rend fainéant. En tout cas moi. Comme je n’épluche pas le programme ciné et lit en diagonale les pages cinéma des journaux qui me tombent sous les mains, je rate une craquée de films qui passent au Capitole, au Bellevaux ou au City Club Pully. J'étais très bien parti pour rater ce Trier et ce Malick et j'ai raté les Gomez alors que le City Club a en plus fait deux ou trois marathons. Assez faible... Pour le site 2016 je vais rajouter un petit bloc avec des liens utiles je pense et puis avoir un faux film qui serve de mini forum pour signaler des projections de trucs rares / sorties futures / whatever. Le premier truc que j'y signalerai c'est que le film favori de Laurent pour 2010, La Bocca del Lupo passe à la cinémathèque les 13 et 22 janvier. |
) a dit:| Bonne initiative Fred car je me sens dans une situation similaire, même si j'avoue ne pas avoir vraiment le courage de tenter ce Malick après les deux derniers (d'ailleurs, l'accueil critique n'y encourage pas). Mais peut-être que l'avis de SVC changera cela. |
) a dit:| Le Trier est toujours au capitole et c'est tellement génial de voir un film dans ce gigantesque paquebot que ça vaut bien ses 15 francs! Il y a également au city pully El abrazo de la serpiente, le film colombien aux allures de délires herzogiens!!! PS j'ai acheté le Gomez en dvd si jamais. |
) a dit:| On retrouve la forme de Tree of Life et de To The Wonder: Un magma d'images de Lubezki, de la musique classique, des voix off (enfin... over) et une poignée de répliques. Ici, il est question d'un scénariste Hollywoodien mis en parallèle avec un conte que je n'arrive pas à retrouver (un roi envoie son fils chercher un trésor - une perle - dans un pays lointain et merveilleux, le prince y boit un vin qui le rend amnésique) et avec la figure du tarot divinatoire du Knight of Cup. Wikipedia nous dit: If the card is upright, it represents change and new excitements, particularly of a romantic nature. It can mean invitations, opportunities, and offers. The Knight of Cups is a person who is a bringer of ideas, opportunities and offers. He is constantly bored, and in constant need of stimulation, but also artistic and refined. He represents a person who is amiable, intelligent, and full of high principles, but a dreamer who can be easily persuaded or discouraged. Donc voilà, notre agent Hollywoodien cherche à donner un sens à sa vie, rencontre son frère, son père, son ex femme et une ribambelle de conquêtes, qui sont autant d'arcanes du Tarot. C'est très beaux, les ruminations existentielles touchent parfois des points assez sensibles, mais ça ne marche pas vraiment. Pourquoi? Premièrement, c'est assez difficile de compatir aux terribles souffrances d'un riche célibataire qui passe des les bras d'Imogen Poots, Freida Pinto, Cate Blanchett, Natalie Portman, Isabel Lucas, Nicky Whelan, etc... Beaucoup de beauté, mais peu ou pas d'émotion. Deuxièmement, le film est extrêmement monocorde. Le traitement visuel, le rythme du montage, le ton et le débit des voix over, le tempo des musiques: tout est constant. Je veux bien que ça renvoie à la perception somnambulique du personnage principal, mais ça aplani tout et particulièrement les différences significatives qu'il y a entre les différents personnages féminin. Troisièmement, si cette forme étrange nous maintient en éveille car on a le sentiment que chaque plan a été choisi parce qu'il s'y passe quelque chose de la magie du cinéma (un geste, un regard, une lumière, un mouvement, une attitude, une posture), ça laisse un espace très particulier aux acteurs, privés presque totalement de line delivery et de durée pour exister. Ou plutôt la durée existe certainement au moment du tournage, mais de scènes improvisées de dix minutes le montage va garder une vingtaine de secondes pour chercher, voler peut-être même, quelque chose que des acteurs non-professionnels auraient aussi pu donner. Ça met un peu mal à l'aise. C'était moins gênant dans les deux films précédents car il y avait beaucoup moins de personnages. Donc voilà... 2,5 ou 3 ou 2 ? Je mets un faux 3 pour attirer le chaland! |
) a dit:| De belles images, ce qui est bien peu pour le réalisateur de The New World! |