Pauvre Isild Le Besco, après le très beau (film helvétique) Pas Douce, elle semble définitivement entrée dans le club des actrices spécialisées dans les rôles de freak borderline psychopathe succube, aux côtés de Laura Smet (Demoiselle d'honneur, Frontière de l'aube…) ou de l'indépassable maîtresse en la matière, Marina de Van (Regarde la Mer, Je pense à vous et son propre chef-d'œuvre, Dans ma peau). Le film, énième relecture de Single White Female, devrait être projeté dans les écoles de théâtre (performances épouvantables d'un cast de jeunes acteurs pourtant de premier plan - à part le rôle central de l'apprentie pianiste et gourde de service, rôle sur mesure pour une pauvre comédienne qui n'a que son joli minois pour elle -: de premier plan disais-je: Le Besco donc, mais aussi le jeune homme vu dans les Témoins de Téchiné); et aussi les écoles de cinéma (rien ne décolle vraiment dans le tempo, les raccords, la lumière, la narration…) |