) a dit:| Quand on fait un Western au XXIème siècle on à intérêt à avoir une bonne raison. Du coup, j'étais inquiet au départ, car le film donne un peu le sentiment de "jouer au cow-boys". Mais progressivement il trouve son ton, sa singularité et il me semble que ce que d'autres soulignent comme défauts, y participe grandement (musique discrète, action anti-spectaculaire). En fait, le film vaut par son glissement des enjeux policiers aux enjeux relationnels (même si la trame policière n'est pas si stéréotypée que cela, j'en veut pour preuve le personnage du jeune témoin qui dans un récit plus classique serait certainement présenté comme un couard ou qui retournerait sa veste deux fois). Je partais plutôt sur deux étoiles, mais une remarquable séquence muette entre Mortensen, Zellweger et Irons ainsi que, dans une moindre mesure, la chanson de fin de générique chantée par Ed Harris himself, me font aller à trois. C'était l'avis du béotien du Western. |
) a dit:| Je vous recommande vivement ce western d'un autre temps, d'un classicisme exemplaire tant dans son respect de l'unité narrative que dans la minutie de son examen des rapports entre héros officiel et hors-la-loi, qui ne démérite que par le caractère quelconque de son score. Donc un léger cran en-dessous de "3:10 to Yuma". |
) a dit:| 2 et demi. J'ai aussi aimé ce western sans être entièrement convaincu, notamment par le personnage féminin un peu chargé et par effectivement le manque d'ampleur de la musique. En revanche est très réussie la relation entre Harris et Mortensen, qui tourne autour des compétences et du langage. |
| ... ouh, ça, ça va m'intéresser! |
) a dit:| Après une mise en place assez quelconque (misérable sens de l'action, il faut le dire…), le film trouve progressivement son rythme et son discours (personnage féminin essentiel, autour duquel gravitent finalement les autres protagonistes du film). On y retrouve, habilement distillés, les principaux thèmes traditionnels du western (le settlement masculin; l'établissement difficile de la justice; la trajectoire du méchant, de chef de gang à capitaliste ami des politicards…) |