) a dit:| Déçu en bien. Étrangement, ce film est un cas où les péripéties historiques ont été jugées trop rocambolesques, car on saute pas moins de six tentatives d'assassinat dans la fiction, dont une autre tentative avortée au Wolf's Lair alors que Himmler et Goebels sont présents mais qu'Hitler s'excuse à la dernière minutes. Et ce n'est pas moins de 3 check points que le Graf franchit après avoir fait exploser la salle de conférence. C'est aussi amusant de voir que les détails qui semblent les plus absurdes (la bombe excédentaire qu'on lance de la voiture, la serviette qu'on shoot et remet en place du mauvais côté du pied de la table) sont admis comme historiquement correctes. Il semblerait par contre que la réécriture du plan Valkyrie ne soit pas du fait de von Stauffenberg (découverte récente dans des archives russes), pas plus que la conspiration elle-même. La fiction est ainsi centrée sur Tom Cruise, ce qui n'est guère surprenant. La citation de Kenneth "Tresckow" Branagh qui évoque Sodome et "10 righteous men" est même changée et déplacée pour souligner cela. La fiction ajoute "it may come down to one" quand Tresckow parle avec Stauffenberg avant le départ du premier sur le front de l'est, alors que la citation historique est faite sur le front de l'est, entre l'échec manifeste du coup d'état et le suicide de Tresckow. Singer, dont on s'est bien moqué parvient à nous tenir en haleine, transférant habilement le suspense de "est-ce que ça va réussir?" à "comment est-ce que ça va rater?". Pour ramasser le récit sur 2 heures, je suspecte qu'il a dû faire de sacrés sacrifices à la table de montage. J'en veux pour preuve la bande annonce qui contient des répliques ("anything is a dangerous word") et une séquence (la serviette dans la nuit) qui ne sont pas dans le film: |
) a dit:| L'Eglise de Scientologie tient à vous remercier pour votre aimable contribution. |