Film: Slumdog Millionaire

Frederico () a dit:
Ce film soufre d'un problème paradoxal que je rencontre avec une certaine régularité en voyant des films: je suis déçu car j'ai eu exactement ce à quoi je m'attendais. Je vois la bande-annonce, je lis un ou deux articles en diagonale, je me fais une certaine idée de ce que va être le film, mais - suis-je trop exigeant? - je m'attends quand-même à être surpris, par le récit, par la facture, par une scène ou une autre... Et bien là, pas du tout... ou presque pas.

Le style de Boyle est toujours là, condamné, à force de tenter, à réussir quelques beaux plans. Le scénario feel-good est au rendez-vous, les anecdotes kitcho-tiersmondo-douces-amères aussi et le tout est mené sur un rythme plaisant... un bon date movie mais qui m'a laissé, contrairement aux jurys des prix américains, assez froid...


Laurent () a dit:
Au début, j'ai pensé comme Fred: plaisant (la meilleure scène du film, où le gamin, couvert de merde, obtient son autographe; la structure narrative, programmatique, qui est tout de même un excellent concept qu'il fallait trouver…). Mais plus on avance, plus on tombe dans de la GROSSE SOUPE, Dickens revisité par Besson… au secours!!!! Naïf, hypocrite, manichéen, écœurant.


Laurent () a dit:
Danny Boyle a écouté le souhait de Charles: sa séquence d'opéra à lui, c'est Orphée et Eurydice de Gluck, pas la Tosca! Voir sous Milk pour un petit commentaire.