Commence mollasson avec son alternance affectée d'époques à la Traffic (photos différentes selon les moments concernés), mais devient de plus en plus passionnant au fil de la progression de la colonne du Che dans la Sierra, pour aboutir, lorsque les révolutionnaires parviennent enfin dans la plaine de Las Vilas, à une phénoménale séquence de bataille urbaine qui va marquer l'histoire des représentations de la guerre au cinéma (quelle durée, quel sens des déplacements dans le cadre!)
Certes, tout cela n'a guère de profondeur et de distance (adéquation naïve au récit laissé par le héros - comme avec le premier volet de Mesrine, mais ce dernier avait eu le bon goût de se noircir la moindre), mais, aussi élémentaire soit-elle, cette focalisation constante sur le parcours héroïque du protagoniste central sert paradoxalement le mouvement général du film, qui devient véritablement envoûtant.
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