Magnifique film, non seulement mis en scène, mais aussi en cadre. Avec dès le début une attention marquée à la dichotomie culture-nature, dichotomie qui se délie partiellement tout au long du film, mais attention aussi à la distribution des regards, aux silences, à la lourdeur des corps... et surtout un refus salutaire du tragique et des lieux communs mélodramatiques. Enfin, à l'opposé d'un film comme Titanic, la femme ne s'émancipe pas ici grâce à son amant, mais avec lui, dans une quête de liberté qui les mène chacun à l'acception de leur part de virilité et de féminité respective. De plus, il n'y a aucune redondance dans les scènes de sexe, chacune marquant clairement l'évolution sensuelle du rapport amoureux. Seul regret, même si la force du film dérive dans une certaine mesure de son sens de la retenue, je m'accorde un peu avec Robert sur le fait qu'il aurait pu être ENCORE PLUS lyrique dans son apothéose pré-finale, qualité du Malick qui ne craignait pas de se laisser aller à une emphase démesurée. |
Du Cinéma, enfin! A part Malick, personne n'aura atteint un tel niveau cette année! De la maison à la forêt: de ce regard subjectif proposé au départ du film naît un mouvement sans cesse repris et développé, où les visites de Lady à l'homme des bois s'approfondissent graduellement, en s'émancipant avec grâce des ressorts mélodramatiques propres à ce genre de récit, pour offrir une extraordinaire vision panthéiste de la sexualité, envisagée comme une quête épurée de liberté. |
Beau film, mais la grande supériorité du film de Malick c'est son aspect opératique...Waaaaaagner !!! Et il y a le problème de l'actrice... |