En y repensant, le grand réalisateur américain de l'histoire contemporaine de son pays, c'est Oliver Stone. Du coup c'est assez logique qu'il fasse ce film. Maintenant c'est naturel que des sujets comme l'assassinat de Kennedy, Nixon ou la guerre du Vietnam donnent des films plus polémiques que quand le sujet est une attaque terroriste sur sol américain. D'autant plus que le recul temporel est bien moindre. Je prend acte du projet, mais je trouve qu'il résiste un peu à la critique car en définitive on est confronté à une sorte d'adaptation de la réalité et comme nous ne connaissons pas la source, le matériel récolté par la production, on ne peux pas vraiment analyser les choix et les arrangements qui ont étés faits pour construire la fiction. En définitive on passe le film à s'interroger sur ce problème à plein de niveaux même les plus futiles (genre: cette atroce blouse bleu que porte Maria Bello, c'est un plantage de l'habilleuse ou bien Donna portait-elle un vêtement similaire ce jour là?), ce qui parasite le visionnement et amenuise énormément la charge émotionnelle du film. En addition une petit note a propos de Karnes: Test audiences believed that Dave Karnes (Michael Shannon), the former Marine, was a Hollywood invention. This is, in fact, a true story that occurred. Karnes later re-enlisted in the Marine Corps and served two tours of duty in Iraq. Also, as reported by the Associated Press on August 14, 2006, the Marine identified only as Sergeant Thomas (who disappeared shortly after 9/11) has been identified as Jason Thomas, a former Marine who grabbed his uniform and immediately drove to Ground Zero to help. Because his identity was unknown at the time of filming, Sgt. Thomas - who is black - was portrayed by William Mapother, a white man. The producers have since apologized to Sgt. Thomas for the miscasting. Thomas has laughed it off and told them not to be concerned, stating, "I don't want to shed any negativity on what they were trying to show." |
Intéresssante progression narrative, film soigné et assez passionnant durant ses 30 premières minutes, dommage que Stone joue sur un mode aussi "ground zero" la triple carte de la solidarité masculine / passivité féminine / masochisme masculin anti-technologique... |