Film: Lady in the water

Frederico () a dit:
Je ne suis pas trop sûr de ce que j'ai vu... une sorte de post meta-film ou de meta post-film? Je ne marche pas une seconde dans le conte qu'on nous propose, mais à la fois c'est un film justement à propos de notre capacité (ou notre incapacité) à croire aux contes... du coup c'est raté ou réussi? Ce qui est certain c'est que MNS + Christopher Doyle (+ Industrial Light & Magic) c'est une formule plutôt détonnante d'un point de vue formel. Ça, la direction d'acteur et BDH donne une étoile bonus pour atteindre un trop généreux **. Pour un ovni gnan-gnan et malade on peut dire que je paie bien!


Charles-Antoine () a dit:
Jobin a (comme d'habitude) tout faux: Shyamalan est bien le fils spirituel de Spielberg, avec son aplogie de l'innocence enfantine et ce film à la coirsée du désir de médiation avec l'Autre façon E.T et du désir de régression, à la manière Rencontre du 3eme type...
Malgré le ressassement et un infect discours spiritualiste, son cinéma est toujours aussi passionnant dans sa maîtrise de la progression narrative, sa faculté à alterner tension comiques et dramatiques, sa composition du cadre, la disposition de l'espace. etc.


Vincent () a dit:
Cette fois, Shyamalan ne parvient pas à s'en sortir... Sa thématique fétiche (il faut croire) plombe le film, sans qu'un dispositif fantastique ne puisse contrebalancer cette mièvrerie en faisant du doute un moteur de relance (de la narration et de l'intérêt). Là, au bout de dix minutes, les personnages se mettent à y croire, tout de suite, sans se poser aucune, mais alors aucune question. On nage dans le surnaturel béat, avec une relance qui n'est due qu'à un ennemi lui aussi surnaturel aux crocs pointus. Bref, on s'en fout un peu.
Reste le regard intense de Bryce Dallas Howard. Et des moments comiques assez bien menés (même s'ils sont aussi faciles). D'ailleurs, Shyamalan devrait peut-être arrêter de nous les briser avec sa quête du Sens, et nous torcher une chtite comédie, tiens.