) a dit:| C'est quoi 4 étoiles? Quand un projet est totalement mené à bien, sans fausse note, et se permet même par moment du panache et/ou de la malice, quatre étoiles me semblent justifiées. Escapism entertainement at its best: 150 minutes of pure fun. |
) a dit:| le passage de beurk à bof est justifié par la séquence chez les cannibales, absolument géniale, étourdissante de timing comique. Dix minutes à quatre étoiles. Silence de respect devant la force exceptionnelle de ce moment, et de consternation pour le reste du film. Outre la séquence de poursuite sur l'île au coffre, vers la fin, qui retrouve un peu de cet esprit burlesque, et les dialogues Sparrow-Elizabeth (les seuls qui amorcent une véritable tension dramatique), ce film confirme le déclin inquiétant du blockbuster, déjà bien entamé cette année avec Superman : on passe vite sur les personnages infantilisants en CGI style Menace fantôme, sur le jeu sans fluidité de Depp qui recycle ses effets, sur la musique de gros bourrin de Zimmer qui veut certes faire Korngold (embryons de leitmotive, initiative sympathique), mais avec des moyens ne dépassant pas Mancina (souvenez-vous, Twister… on regrette Badelt, c'est dire…) pour fustiger avant tout la juxtaposition de BAVARDAGES INSUPPORTABLES qui recouvre deux heures sur les deux heures et demie de ce métrage! Pourtant, sur le papier, tout y est: multitude de personnages secondaires «colorés», pistes narratives qui s'enchevêtrent, etc., mais rien n'est véritablement exploité sur le plan de la représentation. Quelle mollesse! Quel ennui! J'y repense néanmoins: foirage abbottetcostellien des séquences d'action, travail hawksien sur des dialogues dénuées de sens… et si l'ennui était VOULU? Une étoile? |