Je sur-note un chouia, car s'est quand même une bonne surprise et je me suis bien marré. C'est pas le super film-making de la mort avec un génie de la comédie visuelle, mais costumes et photo sont soignés et ce n'est pas le grand n'importe quoi qu'on aurait pu craindre. Cela dit, les auteurs manquent quand même d'un poil de rigueur et de cohérence sur le ton et le mode de comique (exemple: tout-à-coup un gag méta à la Mel Brooks avec une caméra qui pannotte trop loin - drôle mais déplacé). Une des conséquences fâcheuses c'est que le personnage d'OSS 117 devient à géométrie variable (crétin pour de vrai, puis pour de faux, polyglotte, puis analphabète...). A noter aussi que dans le sur-jeu et l'affect, Dujardin s'en tire mieux que ses vis-à-vis féminins. Entre jouer à mal jouer et simplement mal jouer, il y a une limite un peu souvent franchie par ces élégantes demoiselles. |