Un film de pur Cinéma, quelque part entre le rêve et l'hallucination. Le film souffre un peu du fait que la première partie est plus forte que la seconde, mais cette dernière a aussi des arguments (le petit côté Marienbad par exemple). Q'Orianka Kilcher crève l'écran, mais elle est servie par un rôle fait de geste, d'énergie, de tendresse et de regards comme il s'en écrit rarement. Pourra-elle être aussi bien servie dans le futur? Pas sûr, malheureusement pour elle et pour nous. |
Pour info : "À l’occasion d’une avant-première au Massachusettes du Nouveau monde, la productrice du nouveau long-métrage réalisé par Terrence Malick, Sarah Green, a répondu aux questions du public, précisant que trois versions différentes du film existent à l’heure actuelle : celle projetée jusqu’à présent (et notamment au cours de cette avant-première) d’une durée de 155 minutes, une seconde plus courte qui sera celle distribuée dans tous le pays (i.e. les États-Unis) où toutes les scènes ont été préservées mais où certaines ont été raccourcies par Malick lui-même, et une troisième, la plus longue de toutes, qui verra ensuite le jour en DVD chez l’éditeur New Line." D'après moi, la version que nous avons en salle à Lausanne est la plus courte, à savoir 2h10, ce qui semble bien correspondre aux 25 minutes de moins annoncées ailleurs par rapport à la première version de 155 minutes. Mais les versions les plus courtes sont parfois les meilleures... (NdBrinca: D'après le cine qua non leur version fait 2h15) ok, 2h10 ou 15, mais ça n'est pas la version "festival" de 2h35 |
Ce film aurait dû s'intituler "Une histoire d'amour à la con". Les atermoiements de Smith et de Pocahontas ne sont que trop rarement sauvés par quelques scènes réussies, voire séquences narratives (l'hiver dans le fort, notamment). Et il ne suffit pas de balancer l'ouverture de "Das Rheingold" pour faire un véritable film lyrique. Une étoile parce qu'il y a tout de même des moments bien construits. |