Je m'attendais à un truc drôle. J'ai eu droit à une sorte de mélange entre "Bruce Almighty" et "Amélie Poulain". Surtout "Amélie Poulain", en fait. Berk. A de brefs moments, ça vire vers la fable surréaliste – Catherine Deneuve au plumard avec un gros gorille, c'est intéressant –, ou la fable "sociale-politique" (un petit garçon qui, pour les cinq jours qui lui restent à vivre, décide de devenir une fille), mais qui se transforme en deux secondes en fable mièvre et convenue. Dieu est un salaud, mais on va quand même tout faire pour récupérer le coup, hein. Heureusement que sa fille et sa femme sont là... mais pas pour créer un monde socialement et politiquement égalitaire; non, pour créer un monde de guimauve, où tout le monde a droit à l'amour simple(t), et où le ciel se nappe de motifs de broderie en guise de nuages. Décidément, qu'est-ce que c'est difficile de faire un film vraiment drôle ou caustique dès qu'il y a Dieu dans le coup... |