Un film très inégal voire déconcertant, par moment brillant, notamment dans l'exploration de ses thèmes (temporalité, immortalité, vampirisme, cinéma, modernité, romantisme,...) qui renvoie à Dracula et Jack, mais finalement assez décevant quant à la finalité de son discours: obessession de saisir l'origine du language qui se mue en un trip régressif traduisant le caractère à la fois rassurant et destructeur de la proximité d'avec la femme, symbiose morbide qui sera finalement abandonnée au profit d'une mort homosociale, d'une sublimation oedipienne en compagnie des hommes d'arts et lettres...
Bonne nouvelle toutefois: tout cinéaste offrant un rôle de premier plan à Matt Damon gagne un caméo ironique gratuit dans son film suivant (voir le cas Van Sant). |