Film: Boarding Gate

Frederico () a dit:
Pas très excitant...


Laurent () a dit:
Waow!

On s'inquiète certes au début avec l'échange Madsen-Argento, ambiance retour de Bains Douches, soft-core, came et prostitution consensuelle…

Mais assez vite, le film s'affirme comme une nouvelle pièce maîtresse de l'«autre» cinéma mondialisé que propose Assayas depuis Irma Vep et surtout Demonlover. Incroyable sens du cadrage, des transitions entre gestes, caméra à l'épaule…



Robert () a dit:
Cavenas assez identique à Clean - refaire sa vie à l'étranger - mais résultats bien moins convaincants: d'un côté le milieu de la musique qu'Assayas s'est évertué à capter durant toute sa carrière (de Désordre à Noise) et de l'autre celui de la finance mafieuse dans lequel il peine à nous entraîner.
L'intérêt d'Assayas pour la musique est bien présent à travers ses choix musicaux singuliers (KLF, Eno) ainsi qu'un second rôle donné à Kim Gordon, mais cela convainc là aussi moins que dans d'autres de ses films (cf. la magnifique association de Feuillade et Sonic Youth sur Irma Vep)
On attendait beaucoup de sa confrontation avec Hong Kong, ville cinégénique par excellence et dont il a défendu le cinéma avec passion, mais la trop grande importance donnée à la partie sur Paris ne lui permet pas de bien l'explorer.
Clean avait à l'inverse l'intelligence de quitter rapidement les Etats Unis pour prendre le temps de nous faire découvrir Paris sous un angle original.
Cela témoigne sans doûte d'un projet un peu différent voulu par le réalisateur - la reconstruction n'aura en fait pas vraiment lieu sous nos yeux - mais nous laisse avec un certain sentiment de frustration à la fin du film.