+ 3 étoiles pour le fun - 1 pour le propos - 1 pour le over the top débile + 1 pour Mary Elizabeth Winstead et Maggie Q |
Ca mérite en fait deux étoiles et demi... General Motors en avait rêvé, Hollywood l’a fait! En effet, face au déclin de l’industrie automobile américaine, la machine cinématographique se mobilise pour aider son partenaire historique, n’hésitant pas faire de la bonne grosse bagnole, du semi-remorque et de la clé à mollette les alliés indéfectibles du héros. Tout cela, bien entendu, face à une technologie électronique post-industrielle responsable de tout le chaos contemporain. Finalement, que ce soit dans ce «Vis libre ou meurs durement», le "Transformers" à venir (dont les héros métalliques sont, rappelons-le, un gros camion et une sorte de Ford mustang) ou encore les "Fantastic Four 2" (et leur nouveau véhicule sponsorisé), le plaidoyer passéiste est clair. Autrement, le film est résolument FUN, dans la veine de second opus en ce qui me concerne, avec un McLane qui feint, une nouvelle fois, la désuétude d’une masculinité inadaptée à la modernité. L'alliance du héros-en-marge-de-la-société avec son acolyte officiel-et-ethnique (Bowman) est en place (voir Die Hard1 ou le récent Shooter). Mais la bonne surprise vient pour moi de la qualité des scènes d’action, de la surenchère permanente à ce rayon et de quelques bonnes «lines». Côté faiblesses, avant tout, la difficulté qu’éprouve le film à donner de l’ampleur à l'ensemble de sa course poursuite (contre-exemple, Die Hard 3), notamment au niveau du filmage du paysage urbain et dans la seconde partie, et une histoire assez peu originale (why the fuck kidnapper sa fille ?!?!?). |
OK formidable cinétisme dans la séquence d'action en ville (qui prouve que l'action est avant tout question de cadrage, de point de vue…) OK belle exploitation initiale de l'idée de connection généralisée (surtout quand le villain high tech va jusqu'à instrumentaliser les automobilistes dans son combat contre le simple citoyen low tech!) mais à part ça, le niveau baisse, baisse, baisse au fur et à mesure du métrage… et la présence de Kevin Smith, héros de la culture pop US, en sauveur de l'honneur du monde technologique, n'arrange guère les choses… |