Uniquement pour les amateurs de soul type «Baaaaaaaaabyyy» couineuse qui s'étire lentissimo sur trois songs de suite… (bref, pas grand monde sur le site, j'espère, quoique… ) Je comprends la colère de Motown: on reconnaît les personnages, l'histoire de la firme, mais pas le son et le style musical. Ainsi Murphy (assez bon il fait le reconnaître) évoque notamment James Brown et Marvin Gaye, mais avec des chansons où R&B et funk paraissent composés par le vomitif Andrew Lloyd Webber… Je comprends aussi la colère de Beyoncé (assez bonne il faut le reconnaître), qui se voit sacrifiée, elle la vraie personnalité artistique et musicale, sur l'autel de la starisation d'une énième chanteuse de téléréalité (l'année où on décide de faire gagner une «grosse» en misant sur la rentabilité statistique de l'anticonformisme). J'ai ajouté une étoile finalement pour le côté bordélique du film en termes de relation entre numéros musicaux et séquences dialoguées: on oscille constamment entre comédie musicale (stricte séparation des deux types de scènes) et film-opéra (type Parapluies de Cherbourg, où les passages dialogués sont chantés); à d'autres moments on est encore dans le film sur des performers avec des moments musicaux respectant la stricte logique diégétique (type Walk the Line)… vraiment incohérent et donc assez intéressant à analyser… |