Silvester Stallone a inventé la machine à voyager dans le temps. |
L'attrait du film repose pour moi sur son point commun avec les films précédents qui, à l'exception du 5, parvenaient tous à mettre en phase les enjeux narratifs liés au personnage de Rocky avec la carrière d'acteur de Stallone. Ici, l'étalon italien rejoue non un certain charme le pathos des deux premiers films, dans une version un peu moins raciste, mais toujours aussi triomphante du paternalisme blanc. Pour les nostagiques du Hard Body uniquement. |
Très belle vision des rues pourries de Philadelphie, ce corps vieilli, refait, tout le poème repose sur ces quelques images, cette mémoire où trente années se répondent dans la réalité et le cinéma… |
Une étoile, pour la construction très intéressante d'un héros en fin de compte assez complexe... dans sa simplicité. Toujours montrée recto verso: par elle, Rocky est noble, mais limité, ou limité, mais noble, comme vous voulez. Et une deuxième étoile, car c'est un métafilm incroyable! Il faut rester jusqu'au générique pour comprendre ce qu'est véritablement "Rocky Balboa". Ça en fait un objet fascinant... |