Cette façon de dire les pires vacheries alambiquées d'un air dégagé, m'a fait penser plus d'une fois à Monteiro et ça c'est trois étoiles directement! Je me souviendrai toujours de cette réplique des Noces de Dieu où, répondant à la mère supérieur d'un couvent qui lui demande si Dieu est avec lui, il répond "Ma mère, je préfère être seul que mal accompagné". |
3-3,5 |
Déconcertant, je ne sais pas trop quoi penser encore… Entre un sens génial (et funky) de l'étirement du temps à partir d'instants et de lieux dénués de véritable intérêt narratif (amateurs de biopics, passez votre chemin: on ne vous racontera et expliquera rien, l'objectif est ici de vous proposer une je ne sais quoi… “ambiance“ peut-être - au fil de séquences autonomes et cycliques à la fois, pour une bonne moitié formidablement réussies et désopilantes) et une forme aiguë de crétinisme. En tout cas trop complexe pour être expédié sommairement… PS l'acteur qui incarne Andreotti me paraît trop massif pour le rôle; même si tout le reste (grimaces, maquillage, attitudes Nosferatu) sont par-fai-tes!!! |
Le film peut bien sûr se voir comme une prequel à Il Caimano, mais à la différence du film de Moretti qui mélangeait satire et réflexion sur la création, Sorentino se concentre sur l'autopsie d'un système et de sa figure centrale. Le film procède d'une grande stylisation mais aussi apparemment d'une grande rigueur documentaire (deux amis fins connaisseurs de la politique italienne analysaient la chose avec passion) En cela je le rapprocherais vraiment du Nixon de Stone |