Les teenage-movies de sport (ici le free fight) c'est le pendant masculin des teenage-movies de danse... et on retrouve exactement les même formules. Ici le père du héros est mort et il culpabilise (cf. Save The Last Dance) et la super confrontation finale entre le héros et son antagoniste à lieu dans le super tournoi de free fight... le film parvient pourtant à nous faire croire un moment qu'il va sortir des rails (le héros refuse dans un premier temps de se rendre au tournoi alors que la formule réclame en général que ça soit son rêve, son objectif dans la vie, la promesse qu'il a fait sur la tombe de son chien), mais que nenni. La seule coquetterie est de ne pas faire du super combat attendu la finale du tournoi. Le bad guy ayant été disqualifié, le héros quitte le tournoi et ça se fini en baston sur le parking à la lueur des phares de voitures... quoi? A ben oui c'est exactement la fin de Step Up 2 The Streets... une formule chasse l'autre. Ceci dit, ce n'est pas honteux et c'est même plutôt pas mal sur de nombreux détails (le super coach donne un conseil philosophiquo-bidon et le héros le chambre, l'inévitable montage d'entraînement contient aussi des images du frère cadet dans son académie de tennis et de la mère qui trime pour tenir sa maisonnée, la rumeure est matérialisée par des clips youTube, etc...). Je suis magnanime et je pousse à deux étoiles, pour les abdo et le charisme de Cam Gigandet (qui court le risque d'être cantonné à vie aux rôles de bad guys) et Amber Heard, encore, même si son jeu est un poil suspect (à sa décharge, son personnage est plutôt pauvre). |