Film: Hellboy 2: The Golden Army

Frederico () a dit:
Un ou deux jolis moments, mais globalement c'est le muppet show. Il y a quelques pistes qui pourrait être intéressantes, mais le film ne les empruntes pas.

A part ça j'avais l'impression que ce film était déjà dans la base de donnée, mais je n'en trouve pas la trace donc beuh.


Charles-Antoine () a dit:
Après un premier opus plutôt réussi, c'est une franche déception qui, il faut bien le dire, était à craindre depuis la fin atroce de son dernier film.

En dehors de quelques chorégraphies, références éclectiques et personnages réellement enthousiasmants, comme ce robot ectoplasmique réminiscent des productions de SF années 50 ou certains arrangements musicaux d'Elfmann, ce Hellboy constitue le parfait exemple du blockbuster bâtard, dans la dispersion des adresses à ses différents publics. Ici se retrouvent compilés Men in Black, Der Golem, Lord of the Rings, Indiana Jones, Blade II (notamment la structure général et le romantisme appuyé de la fin), Star Wars, Metropolis et j'en passe!

Vraiment dommage, surtout pour un film qui permet de retrouver la trop rare Selma Blair.


Vincent () a dit:
Un mélange parfois bizarre de Princesse Mononoké (la scène assez magique, tout de même, du haricot sauteur géant qui explose en une miriade de pétales blancs, transformant un quartier en jardin luxuriant), de Star Wars et (surtout) de Men in black, avec ce côté galerie des monstres cachés partout, et un humour très sonnenfeldio-smithien (utilisation d'un gimmick jazzy également lors de certaines scènes d'enquête – en revanche, excellent usage du tubesque "I can't smile without you"). Le monde des elfes et des trolls fait forcément penser au Labyrinthe de Pan. On y retrouve d'ailleurs certaines longueurs. Par contre, le Toro fait à nouveau la démonstration des capacités qu'il avait mises en oeuvre notamment dans Blade 2. Pour mon plus grand plaisir.