Le Children of Men du pauvre. C'est marrant, il y a d'ailleurs aussi une sorte de fil rouge lié aux animaux (lapin, tigres, ours blanc, re-lapin et pour finir le meilleur moment du film, le faon). J'ai vu une version de 1h41 qui est semble-il la version distribuée en Europe. Aux Etats-Unis le film fait 91 minutes et fini différemment, pour cause de bisbille entre le frenchie et la Fox... Il y a même une rumeur qui parle d'une version de 2h21! |
L'avantage de n'avoir pas lu le roman, c'est qu'il reste une ou deux bonnes surprises... en dépit du ratage aux autres niveaux! |
Du Besson en (un poil) moins neuneu, sans les grands angulaires, mais avec la même conviction aux limites de la caricature dans les vertus de la SF messianique… Indigence crasse dans le traitement des séquences d'action: illisibilité involontaire… Même si le personnage est aux antipodes du poète soldat imaginé par Dantec (tout comme le fil narratif, méconnaissable), Vin Diesel offre une belle prestation, jouant beaucoup du contraste entre la douceur de ses expressions faciales et sa masse corporelle impressionnante - joli couple avec la bien frêle mais angélique Mélanie Thierry. Comme avec le précédent bloque-bastère de Kassovitz, il y a vraiment un gros problème d'explicitation des enjeux narratifs: des informations primordiales sont balancées en cochon au milieu de dialogues sommaires, de multiples pistes ne sont pas résolues, la conclusion est beaucoup trop implicite… |