Déçu en bien... c'est bien-sûr over the top (étrangement pour moi le truc le plus débile c'est Mr Copy Quick qui se défait d'un soldat en 1 contre 1), mais pas complètement inintéressant et assez trépidant. J'ai même trouvé LaBeouf plutôt bien, aidé il faut dire par un personnage un poil moins bavard et moins antipathique que dans Transformers ou Indy... C'est vrai par contre qu'il y a un petit regret: quand même le faiseur commis d'office arrive à rendre assez classe la séquence dans la halle de tri des bagages, on se dit que ça aurait pu être ultime dans d'autres mains. |
Je surnote clairement, tant l'intrigue du (télé)film est jouissive dans la convergence qu'elle opère entre enjeux identitaires masculins et les peurs suscitées par l'omniprésence technologique (dans la lignée du dernier Bourne, de Wall-E, de l'œil de Mordore, etc.). Cela s'explique sans doute par le fait que le scénario a été écrit par Alex Kurtzman et Roberto Orci (M:I3, The Island, Transformers, et la nouvelle série "Fringe", qui explore les limites de la science et du paranormal). Tout en parvenant à construire un certain suspens (vous me direz, c'est mieux quand on se réfère à La Mort aux trousses ou L'homme qui en savait trop), le duo livre une fable dont la qualité réside, paradoxalement, dans sa conformité presque caricaturale aux principes et aux motifs de la virilisation US actuelle. Le GROS problème du film réside surtout dans le filmaking, à peine digne d'une série de l'été à la française, c'est dire... Quel dommage, cela aurait pu être tellement mieux! P.S: je suis en train de regarder les 7 premières minutes du film en DIVX, le projectionniste de Pathé ayant mis ce temps à trouver l'anamorphose (même après qu'on lui ait signalé...) |
une étoile trois quart |
Un solide niveau technique (montage, photo…) pour ce thriller qui est un peu trop convaincu de sa propre originalité et aurait dû creuser un peu plus ses enjeux primordiaux. |