Déçu en bien. Je trouve le film assez beau en terme de photo (même si faire un pseudo-polar hivernal donne des bonus) et j'ai été surpris d'y découvrir plusieurs acteurs que j'aime beaucoup comme la belle Amanda Peet ou l'acéré Callum Keith Rennie (il campe merveilleusement un personnage génial de producteur de rock vieillissant dans la deuxième saison de Californication). Pour l'anecdote, les russes qui font des chiens à deux tête c'est véritable, mais ça date d'un sacré bout de temps et c'était les soviétiques à l'époque. Oh et sur les très beaux crédits finaux il y a une chouetos chanson de UNKLE |
Une très bonne surprise! A partir d'un canevas minimal, le film interroge intelligemment les rapports entre science et religion, sur le fonds de quelques sujets d'actualité rarement traités au cinéma (notamment le déplacement, par l'administration Bush, de l'expérimentation liées aux cellules souches embryonnaires vers le domaine privé; la question de la pédophilie dans le cadre de l'Église catholique, etc.) De plus, le film prend exactement le contrepied de son prédécesseur, que ce soit au plan de son contexte (national vs. régional) ou de sa thématique: là où le premier film mettait en scène une enquête "rationnelle" sur un phénomène "irrationnelle", le second mène une enquête tendanciellement irrationnelle sur un phénomène rationnelle. Deux regrets toutefois: la cohérence du récit souffre des scènes qui ont été amputées au film et certains effets sonores ou mvts de caméra soulignent inutilement les effets dramatiques recherchés. Autrement, il y a qq jolies idées de montage. |
Malgré une intrigue véritablement dénuée de tout intérêt, suspense, etc., sans parler du ridicule des deux personnages principaux (des agents fédéraux qui doivent refouler constamment leur être-fonctionnaire pour paraître crédible en tant que héros US) se dégage une intéressante confrontation des stéréotypes sur les rapports respectifs à l'institution religieuse et aux usages contemporains de la science (les pires clichés, d'ailleurs, du prêtre pédophile au savant fou, du message divin aux potentialités salvatrices des cellules souches - le côté louable procède plus de leur mise en relation au sein d'un même film que de leur intérêt propre)… |