Film: While we're young

Jean-Luc () a dit:
Cliché et pas très intéressant. Ni très drôle d'ailleurs.


Robert () a dit:
en effet

étonnant cet autre film sur un couple de documentaristes après le Garrel


Frederico () a dit:
J'aurais bien voulu aimer ça plus que je ne l'ai aimé... Je suis d'accord que la comédie ne fonctionne peu ou pas et que, malgré un travail de retournement assez astucieux mais parfois mal géré (vieux techno / jeunes vintage - mais que c'est lourdement appuyé - le justicier privé de son climax) il n'y pas vraiment un discours très original qui se dégage.

Le documentaire a quand même une place bien plus importante que dans le Garrel (pas dur!), même si on est dans une logique assez étrange de productions financées par des bourses de recherche mais qui pourtant ont un impératif de plaisir spectatoriel (cette dualité est évoquée d'une certaine façon par le personnage lors du premier repas). Aussi, les deux ou trois choses sur la mise en scène ont le mérite d'exister mais ne sont pas très brillantes et là pour caractériser le jeune en manipulateur sans pourtant que le vieux ne réagisse (le re-enactment, le zoom). Étrange résolution sur le sujet aussi avec le speech du père et son acceptation des manipulations du jeune... beuh.


Vincent () a dit:
Moins sévère, certainement parce que j'ai été "averti" par vos commentaires. Je n'en suis pas moins d'accord pour dire que c'est un film mal ficelé, qui court trop de lièvres à la fois: interrogation vague sur ce que signifie la quarantaine (façon "This is forty"), tentative de discours sur les délimitations (rendues floues par le XXIe siècle et l'explosion des micro-récits tous azimuts, notamment sur le net) entre factuel et fictionnel, ébauche de réflexion sur la transmission des cultures entre générations et sur la labilité des codes et de nos croyances en ces codes (le speech du beau-père, qui revient précisément sur ce qu'il croyait lorsque lui-même a démarré sa carrière de documentariste vs la rigidité du personnage joué par Stiller, mais qui finit, lui aussi, par gagner en "sagesse" et par s'assouplir)...

Manque d'unité d'action, dirait Aristote (ça faisait longtemps que je ne l'avais pas ressorti, celui-là). Ce qui ne serait pas très embêtant si le film faisait le pari d'un "désordre" baroque. Mais il reste bien trop sage.

Les acteurs, en revanche, jouent juste, trouvé-je, surtout la paire Stiller/Watts, et Seyfried également.


Charles-Antoine () a dit:
Le mystère grottino de l'année, un film sans réel intérêt mais que tout le monde va voir, en dépit de la médiocrité du bouche à oreille. L'âge peut-être...