) a dit:| Un truc classique et tendu comme on en fait plus. Un exemple: dans 98% des scriptes actuels la mort de la femme du personnage principal serait élucidée dans les dernières séquences, histoire de rendre un pourri encore plus pourri. Pas de ça ici. Il faudra que Charles m'explique le racisme et la misogynie du film par contre... CA: à ta disposition |
) a dit:| Excellente surprise: une trame cousue de fil blanc, mais qui n'ôte rien à l'intérêt du film, notamment grâce à une très belle écriture. Dommage que le discours, audacieux par certains aspects, soit encore plus raciste que misogyne! |
) a dit:| Enfin un script passionnant à suivre! Bien carré, bien méchant… j'apprécie toujours! Amateurs de films noirs, à ne pas manquer!!! |
) a dit:| Assez bon thriller. Mais j'ai été gêné d'une part par le "jeu" de Keanu, qui est décidément toujours aussi expressif qu'une endive. Ça va lorsqu'il doit incarner Neo dans un univers où sa lissité s'articule en contraste avec la froideur métamorphique de l'environnement. Mais dans un univers "réaliste", ça marche peu. Autre problème, celui d'une impression de "décalque" de "LA Confidential" – la trame de la section policière de choc à la limite de la légalité, dont le chef est le pourri de l'histoire (on s'en doute, c'est gros comme une maison, et le film nous livre cela comme une révélation ahurissante...). Vous me direz, normal avec une histoire d'Ellroy, mais c'est un peu agaçant, notamment en termes de suspense. Ce qui est intéressant en revanche, c'est que Ted Ludlow est manipulé d'un bout à l'autre, que ce soit par les méchants ou les bons (le gars de l'IGS américaine). Autre demi-déception, le fait que le film paraît s'ancrer dans un matériau social très riche – la mixité ou plutôt la non-mixité des différents groupes socio-culturels (Blancs, Noirs, Coréens, Sud-Américains) – sans véritablement en faire quelque chose. Donc, avec tout ça, deux étoiles, et non pas trois. |