) a dit:| Il y a un gag drôle, le seul gag de comédie gestuelle du film. Je vous l'explique comme ça vous n'avez pas besoin de le voir. Le héro irresponsable tombeur lambda qui a décidé de déclarer sa flame à son amie de toujours alors qu'elle revient d'un séjour en écosse qui lui à fait comprendre combient elle comptait sur lui, le héro donc la retrouve dans un restaurant, il s'avance vers elle, elle s'avance vers lui, elle fait demi tour et tire par le bras un gars masqué par la foule: elle a ramené un boyfriend d'écosse! (ce n'est pas ça le gag) Le ralenti guimauve s'arrête, le musique niaise se tait, le héros, surpris, fait un gest de recul et téléscope un serveur et se vautre parterre avec lui. (ce n'est toujours pas le gag) On se relève, on se présente, on mange à la table, on fait un long dialogue d'exposition en plan serré, l'amie annonce son futur mariage, montre sa bague au héros qui fait un geste de retrait et re-téléscope le même serveur! (c'était le gag) Ça fonctionne super bien parce qu'il y a bien du temps entre les deux et qu'il n'y a rien qui annonce la colision. Surprise + répétition + gestuelle comique = hahaha. Mais c'est un peu court. Oh et le discours est déprimant une fois encore, bien-sûr. |
) a dit:| La série des comédies romantiques continue avec une occurrence qui, sans être complètement indigente, abandonne rapidement sa bonne inspiration pour un dernier tiers pathétiquement paternaliste. Je relèverais tout de même quelques bonnes idées de filmaking, comme cette mise en perspective de la chevelure de l'héroïne avec une fresque de St Sébastien qui semble adjoindre un sexe féminin à la figure du martyr à l'agonie... |