Succède à Transformers dans la catégorie peu enviable des films que je n'ai pas regardé en entier tellement ils sont mauvais. Consternant de connerie. Ça m'a fait penser à une version sérieuse de Bloody Mallory, pour ceux qui ont le malheur d'avoir vu ça. |
Cela aurait pu être LE grand film postépidémique/apocalytique de ces dernières années, bien loin devant les 28 Days/weeks later et autres Resident Evils. Malheureusement, le dernier tiers du film sent bon le remontage, avec de nombreuses ellipses et une fin bien trop expédiée au regard des ambitions du film. Vraiment dommage, autrement tout le début est JOUI-SSIF et plutôt bien foutu, le film opérant par la suite une relecture assez fascinante de tous les lieux communs de ce type de production pour conduire à un nouveau voyage dans le temps qui n'est pas sans rappeler le dernier film de Neil Marshall: le merveilleux The Descent. |
Je partage les deux opinions déjà postées: film raté et en même temps impression de gâchis tant ce réalisateur a démontré de talent dans ses premiers films. C'est rare d'ailleurs de ressentir l'échec d'un projet à ce point. Je crois que le principal problème ne se situe pas dans le mouvement narratif (la trajectoire de la civilisation vers la frontière extérieure; et de la tribu régressive à l'ordre féodal; puis on retraverse tout ça à fond la caisse dans l'autre sens), mais dans les choix de design pour représenter tout cela: cyborgette Oshi de chez Vu et revu; vignettes Mad Max sans imagination (on est trop dans la reprise, voire hommage, pas dans le renouvellement!) et, le plus difficile à avaler: le château de Prince Valiant… La fille bien sèche, avec ses mèches sur le nez et son visage anguleux, est pourtant assez bien dans ce rôle. Au plan des enjeux narratifs, ils sont malades d'en rester là, en suspension. Etaient-ils convaincus à ce point de faire un tabac pour autant pointer une séquelle? |