) a dit:| Je surnote un poil car je n'attendais pas grand chose et que j'ai été déçu en bien. C'est archi-classique, mais chiadé en diable et avec un discours qui trouve un assez bon équilibre entre cartésien et surnaturel (à l'exception du plan final). Au passage il faudra un jour faire une étude sociologique sur la figure de la quadragénaire à gros seins dans la pop culture espagnole (le film s'ajoute à un impressionnant corpus de soap et d'émissions de télé). |
) a dit:| 2 et demi |
) a dit:| Disons deux étoiles et demi. Très beau plastiquement... mais l'histoire m'a un peu ennuyé. Des scènes fortes pourtant, comme celle où l'héroïne se retrouve couverte de poussière (ou de cendres?) lorsqu'elle découvre les corps de ses anciens camarades dans des sacs. Il y a un truc qui m'intrigue: le merveilleux d'effroi espagnol se distingue nettement de l'épouvante à l'anglo-saxonne, par le fait qu'il propose une réconciliation avec les "autres"; c'est même le fait de basculer de l'autre côté (du miroir) qui permet la réconciliation et l'apaisement (cf. The Others, El Labirinto del fauno et El Orfanato). Les Anglo-Saxons ont plutôt tendance à maintenir coûte que coûte la frontière entre les deux plans du "réel". Ici, il s'agit d'accepter l'étrangeté et l'altérité, malgré la peur qu'elles provoquent au premier abord. |