Dans ce film les gangsters sud-coréens ne sont pas sans faire penser aux yakuza Kitaniens dans leur bêtise et leurs codes qui les rendent incompatibles avec le reste de la société. Le ton et l'ambition formelle sont par contre très différents. Les mésaventures de ce (anti?)héros coincé à l'intersection de multiple familles qui se déchirent (sa femme et sa fille le déteste, le frère de son Boss et jaloux de lui et son frère et dans un gang rival) glissent de la comédie au drame avec un final très cruel. Pas de génie (à part peut-être l'acteur principal), mais quand même bien troussé. |
A partir d'un canevas hérité du yakuza eiga tendance “critique“ des années 1960 (l'obstination d'un gangster dans sa fidélité à un parrain qui le lâche…), ce film propose une structure narrative audacieuse, sans cesse relancée dans des directions surprenantes (l'agression dans l'épicerie, l'enlèvement dans la précipitation du fils du boss, etc.) Evidemment, le film doit beaucoup à la présence ultra-charismatique de l'acteur le plus en vue du cinéma coréen (le mec de The Host, Memories of Murder, JSA… dont Fred nous rappelera instantanément le nom!!!) _________ Réponse de Frederico: Kang-ho Song bien sûr! *cough* imdb *cough* |