Kawase c'est un peu l'anti-Reygadas. Là ou il étouffe son récit avec une ébahissante cathédrale, elle fait exploser l'émotion avec un dispositif très construit, très efficace, mais habilement déguisé en pure captation caméra à l'épaule. J'imagine qu'on peut ne pas marcher du tout et trouver que c'est un tire larme dégeulasse, mais moi j'ai couru. C'est peut-être une des réserves que je pourrai avoir d'ailleurs: pour moi les deux séquences les plus boulversantes se situent pour la première à un tiers du film et à deux tiers pour la seconde, alors que je marche moins bien avec toute la fin. PS: ça va sortir au Zinéma |
Bouleversant |