Deuxième long métrage de Lee Kang-Sheng. Le spectre de Tsai Ming-Liang plane, à la production et à la direction artistique, mais Lee livre un film moins hétéroclite que les derniers Tsai et qui ajoute aux thématiques de son mentor des éléments inédits (comme le cannabis). Ce qu'on gagne en tenue on le perd peut-être en virtuosité, mais l'engagement physique des acteurs, l'inventivité de la mise en scène et les nombreuses trouvailles de cette poésie désespérée méritent un solide trois au grottinomètre. |