J'ai vu, mais je vais digérer avant de noter, car premièrement le film me mets très mal à l'aise et je ne sais pas si c'est à mettre à la charge ou au crédit du film et deuxièmement le propos mais aussi la trame me révulse, ce qui est a priori plus un mal qu'un bien. _______ Après réflexion, même si le visionnement et la digestion du film ont été très inconfortables, je vais mettre ça à son crédit. Par contre, le propos passablement dégeulasse et l'artificialité d'une fin qui donne des hauts-le-coeurs éliminent une étoile. |
En fait, ça vaut plutôt deux étoiles et demi, à cause d'un léger déficit de lyrisme. De manière générale, c'est encore un discours participant de l'optimisme qui domine l'imaginaire cinématographique transnational contemporain... Je comprends bien, à part ça, l'intérêt de Verhoeven pour ce film lors du dernier festival de Venise, on y retrouve une héroïne forte et sexuée, des figures masculines oscillant entre impuissance et sadisme, un goût prononcé pour des compositions complexes de cadre, une attention générale aux valeurs de production (sublimes décors et costumes), et une attention particulière dévolue à la question de la théâtralité des rapports humains, notamment dans les parallèles, d'abord explicites, puis de plus en plus implicites, que le film tisse entre la scène, l'écran et l'existence humaine. On peut y voir aussi un hommage à un certain cinéma classique de studio avec ces décors de rue, ses matepaintings et ses longues scènes d'intérieur. |
plutôt un et demi |