Film: Caprice

Charles-Antoine () a dit:
1,5: du Woody Allen à la française, ce n'est pas rien, mais ce n'est pas grand chose non plus. La femme assise à côté de moi n'arrêtait pas de soupirer en disant à son partenaire que c'était mièvre. Elle n'avait pas tort, mais on parle quand même d'un film qui met en concurrence Virgine Efira et Anaïs Demoustier. Non comment.


Laurent () a dit:
Moi je suis fan de ce cinéaste dont j'ai vu tous les films. Il a commis un chef d'œuvre du burlesque, Fais-moi plaisir (2008). Son Art d'Aimer était aussi pas mal. Pardon, je n'ai pas tout vu, n'ayant pas eu encore le courage de jeter un coup d'œil à son seul film non-comédie, un truc avec (vous êtes prêts, bien installés, avez mangé avant?) Marion Cotillard et… Joey Starr. Une histoire d'amour.

Sur ce nouveau film, où Mouret essaie de se repositionner en maître de la comédie à la française, il y a en effet ce charme désuet, mais aussi, ce sens de la forme d'ensemble, du mouvement entre les personnages, qui convainc, sans non plus atteindre les sommets de la filmographie mouretienne.

La vraie comédie française de cette année, alors que sortent les atrocités Profs 2 et autres trucs macho pourraves avec Auteuil, c'est le stupéfiant "A Trois on y va" de Jérôme Bonnell (un des mecs à suivre depuis quelques années, un type qui travaille les points de vue, les situations, etc.) tout en ayant l'air de nous raconter une énième historiette de sortie de FEMIS. Je vous dis ça parce qu'il y a un point commun : Demoustier. Je suis d'accord avec Charles, je ne comprends pas comment on peut hésiter entre les deux (Demoustier en teenager ludionne et Efira en blonde quadra classieuse et posée (comme dans le James Grey où la "moche" que le héros doit se forcer à épouser est incarnée par l'une des plus belles femmes vues à Hollywood depuis des lustres).